En cas de litiges au travail, les enregistrements clandestins sont-ils désormais autorisés comme preuves ?
enregistrement clandestin
discrimination capillaire
« C’est l’exemple même de la bonne mauvaise idée, estime auprès du HuffPost Éric Rocheblave, avocat spécialiste en droit du travail. Soit on fait la semaine de 4 jours pour tout le monde, soit on ne le fait pas. Pourquoi accorder ce privilège à seulement une partie des travailleurs ? »Pour l’avocat spécialiste du droit du travail, il ne semble pas nécessaire de légiférer sur ce cas de figure spécifiquement. « Dans beaucoup d’entreprises, bien souvent, il y a du dialogue, des employeurs et des salariés qui se mettent d’accord, qui peuvent mettre en place des semaines de 4 jours ou des horaires spécifiques pour certains, de façon pérenne ou temporaire, souligne Éric Rocheblave. Cette solution-là, de la semaine différenciée, est déjà possible. »Plus encore, cela pourrait également mener à de la discrimination à l’embauche. « Les entreprises qui ne voudront pas de personnes qui travaillent 4 jours par semaine auront tendance à ne pas embaucher des personnes divorcées, prévient-il. Ou alors nous allons faire face à un pic de divorces ou de séparations, parce que tout le monde va vouloir accéder à la semaine de 4 jours ! »
Dépression nerveuse et travail
télétravail - arrêt maladie
Succès judiciaire de Maître Eric ROCHEBLAVE, Avocat Spécialiste en Droit du travail au Barreau de Montpellier, à faire reconnaître par la Cour d’Appel de Montpellier que l’employeur « critique utilement les horaires dont se prévaut le salarié » et « infirme le jugement sur le quantum des rappels de salaire alloués au titre des heures supplémentaires » réduisant la condamnation prononcée par le Conseil de Prud’hommes de 30.114,70 € à 10.263 € alors que « l’employeur, qui ne produit aucun élément de contrôle des heures de travail du salarié, échoue donc à justifier de la réalité des heures effectivement réalisées. »
Prud'hommes - procédure abusive
bénévole - bénévolat
Des entreprises, dont l’activité sera impactée par les Jeux olympiques ou redoutant les galères, incitent, voire obligent, leurs salariés à prendre leurs vacances pendant cet événement. Interview de Maître Éric Rocheblave, avocat spécialiste du droit du travail dans Le Parisien